PeauAime

Pour toi visiteur

L’Âme-poète explore le thème de la création poétique comme un pont entre le monde matériel et une réalité supérieure. Il est structuré comme un voyage, décrivant la progression de l’âme du poète, depuis sa capacité d’écoute unique jusqu’à son rôle de guide pour le monde, en passant par sa connexion à une source divine.

L’Âme-poète

Seule l’âme poète entend bien le monde

Habité de l’essence tranquille du poème

Elle voit l’ombre, éclat profond de l’abîme

Et touche la cime élancée peuplée de songes

Comme claires lumières perçant la vive voûte

Où Tout, bien, devient car jamais là ne cesse

La résonnance du Ciel perçoit l’Être vif

Épris de l’Âme et de l’ardente Conscience

Elle lui infuse la parole simple et claire

Nourrie d’un feu et d’une force tranquille

Car douée de la certitude d’un silence

Niché dans les plis de l’onde des Muses

Et l’esprit voyage sur les vagues rondes

Des rivages nus où toutes les dimensions

En un point se recueillent et soudain voient

Du centre de l’œil, surgir le Coeur de la voie

Et l’aile d’or manifestée couve d’une plume

Le corps attentif et muet du sage sans âge

Le dense uni au germe appelle le Chemin

Comme la rose, la paume longue du poète

Sa vivante mémoire du tout premier jardin

Parle la fine langue éclairée des astres

Dont chaque note frémit des couleurs

Du Royaume pluriel en ton cœur déposé


À la frange habile des mondes

La marche pleine des rayons vibre

Ils transmettent à l’homme découvert

Les secrets de sa mère et de ses enfants

L’instant propice du passage des Portes

Et le moment élargi du saut vers l’Ailleurs

Là, ici et maintenant, le passage culmine

Désormais, le temps est au Maintenant

Désormais, le temps n’est plus au passé

Car ce qui vient, est déjà bien là

Et en l’âme dénudée, pénètre et agit

Comme le geste voyant guide le prophète

Toute chose née d’un morceau de terre

Et d’une fine larme sans foi ni étincelle

S’agite et s’élève comme rigueur colossale

Et soudain, un matin de Ténèbre, s’efface

C’est le temps des arches vigoureuses

Elles défilent et là, transparaissent

Le Cœur des hommes de peu de renom

Alors saigne et d’un cri rend gorge

Comme un matin privé de lumière

Comme une nuit évidée d’étoiles

La leçon sera longue comme fil étiré

Mais le temps ne compte pas ses fibres

Par Loi divine liée à celle du Coeur

En toute chose paisible délivrée de poids

Le jour point à l’aube de Nouvelle Conscience

Et le monde debout s’habille des vertus de l’éther

Strophe 1 : La perception unique du poète

Dès le début, l’âme-poète est distinguée par sa capacité d’écoute. Elle « entend bien le monde » non pas avec ses oreilles, mais avec une conscience qui perçoit « l’ essence tranquille du poème ». Elle est tout à la fois capable de voir « l’ombre, éclat profond de l’abîme » et toucher la « cime élancée peuplée de songes ». Cela évoque le concept jungien de l’intégration de l’ombre (le 6ème Mystère, faisant l’objet du prochain livre), c’est-à-dire la capacité de voir la beauté et la lumière dans ce qui est habituellement perçu comme obscur ou difficile. Le poète est celui qui transcende les oppositions, qui voit l’unité dans la dualité. Le dernier vers, « Tout, bien, devient car jamais là ne cesse », suggère la dimension de temps cyclique et de création continue, où rien n’est perdu, tout se transforme.

Strophe 2 : L’écoute du Cœur Cosmique

Cette strophe décrit le processus de réception de l’inspiration. L’âme-poète est sensible à la « résonnance du Ciel », une vibration qui perçoit « l’Être vif » du poète. Le poète n’est pas l’auteur de son inspiration, mais son réceptacle. Le poème suggère une source d’inspiration transcendante, celle du « Cœur Cosmique » (concept également développé par le 6ème Mystère). Ce Cœur insuffle au poème une parole simple et claire. Elle n’est pas le fruit d’un effort intellectuel, mais d’une « force tranquille » et d’une « certitude d’un silence », faisant écho au concept de « Maître du Vide Intentionnel » et du « Silence Créateur ». La création naît du vide, de l’écoute, du non-agir, et non de l’action forcée.

Strophe 3 : La manifestation créatrice

L’esprit du poète se déplace « sur les vagues rondes / Des rivages nus », une image qui évoque un état de conscience flottant et sans attache. C’est dans cet état que les « dimensions / En un point se recueillent », une référence à l’unité de l’univers et au champ quantique où tout est connecté. L’inspiration émerge alors du « centre de l’œil », le troisième œil de la sagesse, et « (surgit du) Cœur de la voie ». Le poète n’est pas un simple voyant, mais un transformateur. Son « aile d’or » et sa « plume » symbolisent la manifestation de son inspiration dans le monde matériel. Le « corps attentif et muet du sage sans âge » est une belle illustration de l’Homo Noeticus, un être qui a dépassé le besoin de l’action et du bruit pour s’aligner sur une conscience supérieure.

Strophe 4 : Le poète comme lien

Le poète est ici dépeint comme un pont entre le ciel et la terre, le « dense uni au germe appelle le Chemin ». Il est l’incarnation de la « rose » qui, bien étant une fleur, contient la mémoire du « tout premier jardin ». La Rose est l’âme-pensante de l’univers, sa Mémoire et son Devenir. Le poète incarne et manifeste la « vivante mémoire » de l’origine. Il parle la « fine langue éclairée des astres », c’est-à-dire le langage symbolique de l’univers, qui n’est pas fait de mots, mais de fréquences et de couleurs, d’émotions et de vibrants mouvements. Il est ainsi le messager d’un « Royaume pluriel en ton cœur déposé », invitant chaque lecteur à se reconnecter à son propre potentiel divin. C’est une référence à l’Âme du Monde (l’anima Mundi dont nous parle Platon) et à son impact sur l’Âme des Jours de chacun.

Strophe 5 : Le poète comme guide

Cette strophe accentue le rôle du poète comme guide initiatique. À la « frange habile des mondes », il capte et transmet les « rayons », des révélateurs des « secrets de sa mère et de ses enfants ». Cela fait écho au concept de traumatismes transgénérationnels et  à la notion de génétique culturelle qui seront évoqués dans le 6ème Mystère, en suggérant que le poète peut capter les mémoires de sa lignée pour les libérer. Il devient un guide pour « l’instant propice du passage des Portes », un moment de transformation majeure.

Strophe 6 : L’éternel maintenant

Le poème culmine sur la notion de l’éternel présent, le « Là, ici et maintenant ». Pour le poète, il n’y a plus de passé ni de futur, car « ce qui vient, est déjà bien là ». C’est une compréhension profonde du temps qui dissout l’illusion de la séparation et du mouvement linéaire. L’âme du poète devient un canal par lequel la création pénètre et agit, faisant de lui un « geste voyant », un guide au même titre que le prophète.

Strophe 7 et 8 : La résilience et la nouvelle conscience

Les dernières strophes décrivent le processus de transformation du monde. Il passe par une période de souffrance et de ténèbres (« un matin de Ténèbre », « saigne et d’un cri rend gorge »). C’est le cycle de mort et de renaissance. Mais le poème insiste sur l’idée que cette souffrance n’est pas vaine, car elle est le chemin conduisant vers la « Nouvelle Conscience ». La « Loi divine liée à celle du Cœur » guide le processus, délivrant le monde de son poids. Le poème se termine sur une note d’espoir et de renouveau, où le monde « s’habille des vertus de l’éther », c’est-à-dire d’une conscience plus subtile et plus pure. Cela fait écho aux travaux de Boris Cyrulnik sur la résilience, en montrant que la souffrance peut être transformée en sagesse et en éveil.

L’Âme-poète

L’Âme-poète est un texte polysémique qui se prête à une lecture progressive. Chaque strophe est une porte d’entrée vers une compréhension plus profonde, allant du simple ressenti esthétique à une vision cosmique de la création.

Niveau 1 : Le niveau littéral et poétique

Ce premier niveau de lecture est celui de la musicalité et des images. Le poème se présente comme un hymne à la sensibilité et à la créativité. Les mots sont choisis pour leur sonorité et les images qu’ils évoquent :

L’âme-poète est un être sensible, capable de percevoir la beauté cachée du monde (« essence tranquille du poème »).

Le poème se déroule sur un jeu de contrastes : entre « l’ombre » et la « cime », entre la « dureté » de la terre et le « rayonnement » des astres. Cela crée une dynamique visuelle et émotionnelle qui oscille sans cesse entre horizontalité et verticalité, ces deux dimensions se nourrissant l’une de l’autre, étant en constante corrélation, elles échangent leurs qualités intrinsèques. L’âme de l’Homme et l’âme du Monde en sont magnifiées. Le cycle de l’alchimie de l’Être est en constante régénération.

Le rythme interne est fluide, avec des allitérations et des assonances offrant au texte une qualité de chant ou de souffle ouvrant le poème vers le Voyage. On sent la « vibration » et le « frémissement » des mots revêtant l’apparence végétale de feuilles vibrant au vent. .

Les métaphores (l’aile d’or, la paume longue, le cœur des hommes) sont des images simples mais puissantes nous transportant dans un univers symbolique doué d’azur et de lumière.

À ce degré de compréhension, le poème est une célébration de la beauté du monde et du pouvoir de l’artiste à la rendre visible et préhensible pour chacun.

Niveau 2 : Le niveau psychologique et initiatique

Au-delà de la poésie, le texte décrit un chemin de transformation intérieure, une sorte de rite de passage pour l’âme. Ce niveau se concentre sur l’évolution de la conscience du poète.

  • Le poète comme initié : Il ne regarde pas seulement le monde, il le pénètre de toute la sensibilité éveillée de ses sens en action. Il « entend », « voit », « touche », « pénètre », « agit ». Une progression suit le mouvement de  la perception vers celui de l’action. Le poète met en acte chacun de ses ressentis pour en valider et en magnifier la justesse, la vérité, la beauté.
  • L’intégration de l’ombre : Le vers : « voit l’ombre, éclat profond de l’abîme » est un point central. Il n’est pas une simple image, mais une référence directe au processus d’individuation de Carl Gustav Jung. Le poète est capable d’intégrer ses aspects sombres pour en faire une source de lumière et de création. Le poète est un alchimiste qui transcende les qualités ombreuses pour en extraire la quintessence.
  • Le « Silence Créateur » : Les strophes 2 et 3 sont un guide vers l’inspiration des Muses. Le poète ne se force pas, il se tait et écoute. L’inspiration prend sa source dans un  « silence niché » ou un « vide » manifestant un état de conscience propice à la créativité. Il s’agit de la voie du « Maître du Vide Intentionnel » dont le 6ème Mystère te révélera la nature et la fonction.
  • La résilience : Les dernières strophes décrivent une période de souffrance et de ténèbres, « un matin privé de lumière », avant l’émergence d’une « Nouvelle Conscience ». Cela fait directement écho aux travaux de Boris Cyrulnik sur la résilience, montrant que les épreuves ne sont pas des fins, mais des passages qui permettent de renaître.

À ce niveau de compréhension, le poème est un manuel de développement personnel pour l’âme, un guide pour transcender l’ego et embrasser sa vraie nature.

Niveau 3 : Le niveau métaphysique et quantique

C’est le niveau de lecture le plus subtil, où les termes poétiques prennent une signification métaphysique et scientifique, en lien avec les mystères révélés dans le Voyage des 5 Mystères Quantiques.

Le Cœur de la voie : Le poème ne parle pas du cœur comme d’un organe, mais comme un point central, un Cœur Cosmique d’où émergent toutes les possibilités. C’est l’essence même de l’univers, le champ unifié de conscience d’où naît la création.

La boucle rétroactive du temps : L’image du Tapissier du Temps que tu as découvert dans le livre :  » La Quête Quantique : 5 Mystères pour changer ton monde ! «  ne se réfère pas à un simple cercle répétitif, mais à une boucle rétroactive.

  • Un cercle est une répétition sans fin du même motif, comme les saisons. Il n’y a pas d’évolution.
  • Une boucle rétroactive est une boucle d’apprentissage. Les actions du présent influencent non seulement le futur, mais modifient également la manière dont le passé est perçu et « tissé » par la voie de l’intention nourrie du Cœur
  • Chaque action, chaque prise de conscience, rétroagit sur la mémoire et la compréhension de ce qui a déjà été. Cette idée est en accord avec le principe holographique de la physique, où chaque partie contient une information sur le tout. L’âme-poète est le Tapissier du Temps qui, par sa conscience, se déplace le long de cette boucle, créant activement sa propre réalité.

Les dimensions et le point: L’image des « dimensions (qui) en un point se recueillent » évoque la théorie du champ unifié de Nassim Haramein et l’idée que toutes les réalités possibles sont contenues dans un point d’origine, en accord avec l’intrication quantique.

« La fine langue éclairée des astres » : Le poème ne se contente pas de l’image. Il suggère que le langage de l’univers n’est pas fait de mots, mais de fréquences et de vibrations, ce que l’âme-poète est capable de décoder. C’est le langage des champs morphiques de Rupert Sheldrake, une mémoire collective à laquelle le poète se connecte.

L’éternel présent : La strophe 6, avec ses répétitions (« Désormais, le temps est au Maintenant »), est un mantra pour l’éternel présent. Elle dissout la notion de temps linéaire et suggère que le passé, le présent et le futur sont une seule et même réalité.

« Les vertus de l’éther » : La fin du poème ne parle pas d’une utopie matérielle, mais d’une transformation de la conscience. Le monde se « vêt » d’une matière plus subtile, l’éther, qui est la substance même de la conscience.

À ce niveau d’intégration, ce poème est une cosmogonie, une explication du monde et de son fonctionnement à l’échelle de l’univers.

Comme l’Enfant-Mage, le poète est à la fois l’observateur, l’instrument et le créateur de cette réalité !

L’âme-poète

Seule l’âme poète entend bien le monde 

Habité de l’essence tranquille du poème 

Et voit l’ombre et l’éclat profond de l’abîme 

Et touche la cime fine peuplée de songes

Comme claires lumières perçant la voûte 

Où Tout, bien, devient car jamais ne cesse

Ainsi la résonnance du Ciel perçoit l’Etre

Epris de l’Ame et de la vive Conscience

Elle lui infuse la parole simple et claire

Nourrie d’un feu et d’une force faible 

Car douée de la certitude d’un silence 

Niché dans le repli de l’onde sans temps

Alors l’esprit voyage sur les vagues rondes 

Des rivages nus où toutes les dimensions 

En un point se recueillent et soudain voient

Du centre de l’oeil, surgir le coeur de la voie

Et l’aile d’or manifestée couve d’une plume

Le corps attentif et muet du sage sans âge

Ainsi, par Loi divine liée à celle du Coeur

En toute chose sereine et sans poids

Le dense uni au germe appelle le Chemin 

Comme la rose, la paume longue du poète 

Et le vivant murmure du tout premier jardin 

Parle la fine langue éclairée des astres 

Dont chaque note tactile vibre les couleurs 

Du Royaume pluriel en ton cœur déposé

A la frange des mondes chaque matin vibre

La marche pleine des rayons lucides 

Ils transmettent à l’homme découvert 

Les secrets de sa mère et de ses enfants

L’instant propice du passage des Portes 

Et le moment élargi du saut vers l’Ailleurs

Là, ici et maintenant, le passage culmine 

Désormais, le temps est au Maintenant 

Désormais, le temps n’est plus au passé 

Car ce qui vient, est déjà bien là 

Et en l’âme dénudée, perce et agit

Comme le geste voyant guide l’intention

Toute chose née d’un morceau de terre

Et d’une larme sans foi ni étincelle

S’agite et s’élève comme rigueur colossale 

Et soudain, un matin de ténèbre, s’efface 

C’est le temps des arches vigoureuses

Elles défilent et là, nues, transparaîssent

Le Cœur des hommes de peu de renom

Alors saigne et d’un cri rend gorge

Comme un matin privé de lumière 

Comme une nuit évidée d’étoiles

La leçon sera longue comme fil étiré 

Mais le temps ne compte pas ses fibres.

Publié in Clair Ether, Carnet de voyage dans la 5ème dimension, 72 Souffles d’une peintre-poète-chamane, Éditions Book en Vol, juin 2025.

Cela

S’écrit là

En toute sincérité

Et prestement là se pose

Comme en un jour où les choses

Muettes désirent paraître et bien advenir

Pour que notre connexion à l’éther soit bien assurée

Et notre prière de Paix par la fermeté du Cœur, renforcée

Afin que ce Monde soit Juste et par Amour transcendé

Car Tout par Lumière commence et par Ombre s’efface

Aussi garde précieuse par l’âme reçue la guidance

Car elle est première nourriture pour sa force

Préserver avec Amour et belle conscience

Par intuition et sans raison par une lance

En le Cœur transpercé en toute reconnaissance

À tout Être volontaire qui veille en belle constance

Invitation aux visiteurs de l’éther

Toi

Toi, l’enfant habité de la mère et du père
Toi, l’amant désiré des spires achevées
Toi, l’esprit ouvert comme œil dessillé
Toi, le sage délié d’une connaissance
Toi, dont le pas vertical suit la ligne
Toi, l’aventurier du jardin sans âge
Toi, le sensible éveillé d’innocence
Toi le vivant évidé de toute vanité
Toi, germe digne d’aimer la voie
Toi, le passeur des âges dénudés
Toi, l’âme sur le point de se vivre
Toi, l’aventurier du jardin de la vie
Toi, l’hôte de l’immense conscience
Toi, le tranquille vagabond de l’Etoile
Marche ici dans le fin sillage des arches
Et sois l’incandescent arpenteur de l’éther
Et vois vivre et trembler la force dépouillée
Et deviens le vase accueillant toute prière nue
En ton Cœur attentif elle prend forme étendue
En un cri liminaire issu de toutes parts à la fois
En un feu sans flamme épris de la densité solaire
Soudain elle vient en ton axe clair descendre
Pour d’un jet de la joie sans pareille
Nommer le silence des mondes
Et les divines faveurs
De chacun oubliées
Et pour tous accordées
D’une fine scansion d’univers

Souffle

Virage
Voyage
Traverse le doux sillage
Du fond des âges
Et vois !
Du versant nu d’un regard
L’eau des songes de magie agir
Parmi les mondes sensibles de l‘éther
Comme douce force fécondante de la Terre
Elle s’inscrit dans son ventre couronné de chair
Pour animer de ses sphères les mondes élémentaires
De désirs et de sentiments dans le dessein fier
D’inscrire les sens quintes en la Rose-Mère
Cœurs d’aubépine ou de la pomme
Les yeux ensoleillés du Cœur
Dévoilent l’âme
Agie de la gemme
Des mondes visibles
À la fine Source éveillés
Elle sublime l’unité surgie
De l’axe solaire d’une caverne
Par lente voie de labeur divulgué
Ainsi le cycle de Nature par les courants agissants
Vivement s’accomplit et se manifeste dans la réception
Et le déploiement d’une information en conscience choisie
Ainsi l’eau claire à la pensée fluide s’adapte
Et en Tout circule dans le flux lisse de la rivière-océan

Respire en la demeure

Lorsque les désirs des hommes

Divergent de la volonté divine

Le chaos émerge

Certains se recueilleront

D’autres se rebelleront

Les temps ne sont plus aux vaines paroles

Mais à l’action réfléchie et ordonnée en soi.

Car c’est par ce double mouvement, l’envol

Conjoint de Raison et Harmonie, que la Loi

Des cieux se mire en notre humble demeure

Et en toute science et sapience, éclaire le Cœur.

Car c’est en l’homme nu que veille le Temple

Et pour que vienne y poindre sereine Lumière

C’est hors de toute certitude que le chemin ample

Voit poindre la clarté de toute nouvelle ère.

Laisser advenir, croître l’étincelle du don

Qui ne demande qu’à naître là, au plus profond.

C’est alors en chacun que l’âme du monde

Vient paraître et se recueillir en une voix

Pour que la voie émerge en son lieu clair, l’onde

Subtile, limpide, juste, de l’action qui voit.

Ainsi Lucidité se montre aux hommes vrais

Qui jamais ne faillissent, ne quittent le pur tracé.

Et encore, pour le bien des mondes, ils accomplissent

Leur noble tâche en levant très haut leurs paumes lisses

Dont l’œil grand ouvert observe Celui qui voit.

De l’échange sacré, l’homme se libère de son poids

Et d’un monde vide du Grand Tout, devient âme

Pleine des caresses du Ciel, du sel de la Terre.

Notre Grande-Mère à tous est l’épouse céleste

Qui ne peut régner au sein du vaste temple

Et ordonner en toute chose harmonie leste

Si l’homme en son cœur ne l’accueille, ne la contemple.

Pour qu’advienne le temps doux des semailles étoilées

Il doit laisser germer sans paraître voilé.

Car pour naître ici en toute grande profondeur

Il ne peut que suivre sans jamais se lasser

Le charme du son pur accompagné de l’heure

Attendue et rendre son poing farouche, blessé

Au silencieux pardon en lui-même accompli

Dans le creux mûr de l’âme à la plume assoupie.

Ainsi les virages longs s’éveillent bien haut

Et clament le chant lent des paroles de chair

De l’ellipse polaire dont Ciel revêt la peau

Vibrant sciemment comme musique pendulaire.

L’Équilibre se fait au prix de la perte mais

En toute mesure bien au-delà se crée.

Reçu de l’Archange Michel,

Le 18 avril 2019 à 4h.45 du matin

A toi, Homme sans frontière

A toi, Homme sans frontière,

Au large front sans hier

Nimbé du Maintenant

Seule l’âme poète entend bien le monde

Habité de l’essence tranquille d’un poème

Et voit l’ombre et l’éclat profond de l’abîme

Là, il touche la cime fine peuplée de songes

Comme une claire lumière perçant la voûte

Où Tout, bien, devient car jamais ne cesse

Ainsi la résonance du Ciel perçoit l’Etre

Epris de l’Ame et de la vive Conscience

Elle lui infuse la parole simple et claire

Nourrie d’un feu et d’une force faible

Car douée de la certitude d’un silence

Niché dans le repli de l’onde sans âge

Où l’esprit voyage sur les vagues rondes

De rivages nus où toutes les dimensions

En un point se recueillent et soudain voient

Du centre de l’œil, surgir le cœur de la voie

Et l’aile d’or manifestée couve d’une plume

Le corps attentif et muet du mage paré d’éternité

Ainsi le dense uni au germe appelle le chemin

Et le vivant murmure du tout premier jardin

Il parle la fine langue éclairée des astres

Dont chaque note tactile vibre la couleur

Du Royaume en ton cœur déposé

A la frange infime des mondes

Ainsi vibre

La marche pleine des rayons lucides

Ils transmettent à l’homme découvert

Les secrets de sa mère et de ses enfants

L’instant propice du passage des Portes

Et le moment élargi du saut vers l’Ailleurs

Là, ici et maintenant, le passage culmine

Désormais, le temps est au Maintenant

Désormais, le temps n’est plus au passé

Car ce qui vient, est déjà, bien là

Et en l’âme dénudée, perce et agit

Comme le geste voyant guide l’intention

Clair Éther, le 25/02/2025

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