Créer ? Pour quoi faire ?
Ni mes PeauAime ni ma peinture ne se cristallisent pour que se trémoussent à nos oreilles l’inconstance des Hommes et les désordres du monde !
Non.
Ils surgissent pour réveiller la sève qui en chacun de nous sommeille et rendre à l’âme sa faculté de vision et la mémoire des choses tues.
Ils surgissent pour rendre force et puissance à son destin d’or et d’azur.
Cette force et ce destin ne dépendent que de notre volonté, de notre Coeur et de son courage à écouter et cueillir les mets-sages chaque instant perçus par notre conscience. Cette sage pitance dictée par la voie de l’Intuition, voix gorgée des murmures et des instants du Ciel, nous offre le présent de la Vie et le temps suspendu d’un simple regard projeté en soi. Elle nous offre les profondes et justes saveurs dont il ne tient qu’à nous de parer notre vie pour l’orner des inestimables joyaux de la contemplation. Un voyage intérieur dont chaque chemin, chaque fleuve et chaque rivage est miracle visionnaire.
Même les sciences quantiques, intuitives et holistiques, se mêlent à la voix des anges pour nous intimer à redresser le sens et l’essence de notre écoute, nous libérer d’une lourde matière qui cimente notre esprit, étouffe l’émergence de ses qualités et brise notre aspiration à la verticalité. Et finalement, étire les limites de son écartèlement comme notre tolérance, vers les marécages de l’absurde et de l’inconcevable. Jusqu’à nous alimenter de non-sens et leurs cortèges égarés de folies en nous donnant l’illusion de nous gorger des mets les plus exquis de la Terre !
N’entendez-vous pas le cri du silence qui espère avec la patience inouïe d’une aube translucide l’éveil du soleil et l’éclosion de la rose ?
La tourmente du tout alentour tend à mettre en doute le sens de notre incarnation, à nous faire perdre pied et chavirer dans l’inconstance d’un « à quoi bon ? » Ce pas-sage est cependant nécessaire. Il nous projette dans le bain de la réflexion. Cette eau périlleuse est cependant notre unique viatique pour déclencher en nous le merveilleux moment du silence.
Et là, dans ce puits d’abstinence, cette survenue d’un instant de grâce où Tout devient car s’infuse, nos valeurs acquises, notre éducation,des pans entiers d’habitudes et d’usages inculqués sans juste résonance ni tangible raison, nous reviennent dessus et nous inondent comme paquets de déferlantes.
Or, ce vaste contenu de formes, de connaissances et de pensées assimilées ne devrait-il pas magnifier les qualités de chaque être ? Les sustenter d’une infinie moelle bénéfique ? Les propulser sur le devant de la scène pour qu’il éclaire de ses couleurs inédites spécifiques à une langue-culture source et plus localement, personnelles à chacun, les âmes ne disposant pas de ce vaste panel ? Et ainsi, offrir à chacun un luxuriant défilé de compétences et de savoirs originaux dont chaque germe est en latence un jardin prêt à fleurir. Il revient à tout être le choix de cueillir, ou pas, cette toute nouvelle efflorescence pour faire « peau neuve » !Les multiples dimensions de l’être ainsi nourries de cet élixir, une manne céleste, pourraient croître et s’épanouir l’une par l’autre !
Mais dans les faits, la texture et l’essence du contenu éducatif actuellement dispensé dans nos cultures déjà bien imprégnées et toujours davantage gavées de l’esprit malin du « profit personnel » (et non du partage) et du « pouvoir sur l’autre » (et non sur soi) révèle un visage morne et décharné, comme une pluie sèche ; une eau trop charriée de sel lamine la gorge et occit la voix. Elle ne réverbère pas les qualités luxuriantes et soyeuses de l’âme consciente d’elle-même !
Ne pas se noyer dans l’océan d’idées baladeuses qu’elle nous habitue depuis la plus tendre enfance à ingérer comme une oie gavée de carton-pâte, c’est prendre le temps et le courage d’observer ces idées filles de la pensée unique d’une bienséance surannée. Saisir un morceau de temps pour les accueillir ! Oser enfin contempler leur vrai visage ! Et finalement, les balayer d’un simple revers de la main, un revers détaché, comme d’indésirables fantômes obstruant la course des astres et la lumière de notre Coeur afin de, subrepticement, nous faire glisser vers un état de profonde et aveugle « servitude volontaire ».
Tout le système de notre éducation doit un jour se poser dans le profond creuset d’un unique silence. Ce lieu de nulle part et de toutes parts à la fois est un filtre de l’âme-agie. Il autorise la pleine manifestation de l’essence première de la vie dont chacun de nos sens déploie les trésors. Les saveurs d’une peine, les saveurs d’une joie. Sans les juger, sans délaisser l’une au profit de l’autre car toute saveur habite le corps de l’expérience. Et c’est une formidable chance de le vivre. Il nous propulse dans le torrent sans fin de notre plus profonde humanité.
C’est à nous, et à nous seuls, de rééduquer nos pensées !
Clair Ether, le 4 avril 2025
Extrait de Carnet de voyage dans la 5èm dimension, 72 soufflesd’une peintre-poète-chamane« , Editions Book Envol, à paraître en juin 2025
Perdre le souffle
La langue nous parle : « perdre le souffle » c’est perdre notre l’équilibre, perdre l’Essence vitale, cette énergie qui anime tous les êtres et les garde en Vie dans le mouvement. La danse de la vie est Eve Vie Danse. Elle porte notre partie fémine vers un plus de mouvement équilibré autour de l’axe. L’Adam qui siège, le pilier de tout édifice.
À cinq reprises dans mes bras, j’ai accompagné la mort d’un animal. Une chèvre blanche que j’avais prénommée Mistinguette tant elle aimait danser et virevolter tout autour de la maison. Un adorable bouc qui sentait bon l’encens tibétain. Je lui avais donné le nom de Garre à toi, tant sa gentillesse me parlait. Une biche accidentée par notre voiture. Le sang de sa bouche me traverse encore les mains. Ce fut un terrible honneur de l’accompagner jusqu’à son dernier souffle, comme mon enfant. Un coq au plumage de lumière que j’avais nommé Flèche d’or. Il aimait se promener dans la cuisine pendant la journée et laisser ses traces scintillantes ça et là. Un jour, notre chien a trop voulu jouer avec ses éclats de joie et les a éparpiler dans le verger. Les deux derniers jours d’un faon ont choisi de s’aventurer à la maison. Mon compagnon Jean François m’ avait rapporté à la maison ce bel enfant, doux comme toutes les douceurs réunies. Il avait dû être bousculé par une voiture. Et j’ai vu le regard ample du grand repos prendre toute la place de ses immenses yeux. Et pénétrer l’espace de mon âme de la fine saveur de l’infini. Là où il fait si bon voyager. Car plus rien n’advient. Sinon le sentiment d’un infinie plénitude. Une promesse d’éternité.
Et par trois fois le souffle à quitté le corps.
Mon ami a trépassé.
Une fois les trois portes traversées, plus aucun retour n’est possible.
Maintenant, je le sais.
Mais lorsqu’une chose semble à notre cœur juste, belle et vraie, elle nous fait déborder d’émotion, et des frissons parcourent tout notre corps. C’est le Souffle de Vie qui nous traverse et nous fait goûter au si simple, au si magique bonheur d’exister. Et la plénitude nous envahit. Et nous savourons le Vide auquel elle nous ouvre. Car le vrai Vide est la toute plénitude.
Notre ÉQUILIBRE tient au SOUFFLE d’une PLUME. Tout est actuellement fait pour que nous le perdions. Ne pas s’éparpiller vers les causes du déséquilibre c’est préserver ce pré-cieux SOUFFLE de VIE. Ne le gâchons pas en nous éparpillant vers les causes de notre déséquilibre. Une invraisemblable kyrielle de malignes scories jonchent notre tout alentour. S’en démettre, c’est infiniment, renaître depuis le promontoir du songe.
Selon la région où se logent vos pensées et votre Coeur, vous serez ou non atteint par ces sombres scories. Construire sa maison sur un roc, ainsi que Jésus le conseille aux Hommes, est une parole symbolique dont le sens prône l’élévation au-delà des pensées et des sentiments du sens comme-un. En cette région élevée, l’obscurité du monde ne peut vous atteindre ou vous déséquilibrer pour vous mettre à terre. Une grande vigilance doit donc accompagner vos pensées, vos actes et vos paroles.
Clair Ether, le 02/02/2025
L’arbre de la Kabbale
L’arbre Sephirothique est le cube de Métatron. Cette géométrie sacrée offre à son porteur-conscient la patience du pas qui s’aventure sur le chemin lent de la Voie. Chaque étape traversée est nouvelle initiation de la Conscience divine. Ou Conscience du Champ unifié quantique. Il offre à son porteur- conscient le pouvoir de parcourir les multiples dimensions de l’univers dont l’espace prend place dans le Cœur simple et droit. Il est aussi nommé la Merkaba.
Métatron, également nommé l’Archange Michael, « le semblable à Dieu » est le gardien de l’universelle sagesse et des clefs de la connaissance secrète. La Gnose kabbalistique. Il insuffle aux âmes légères et discrètes l’Esprit de la paix et de la compassion, il protège de l’ignorance sans nom des âmes qui quêtent la vaine gloire et le renom, il enseigne la clarté du Coeur et le Geste Droit au service de la Volonté Une du Ciel.
L’arbre Sephirothique est Arbre de Vie que toutes les traditions de la Terre honorent. Il représente les dimensions de l’Etre cosmique relié aux racines de la Terre. Uni aux racines du Ciel. Son point central est le Centre de l’axe du véhicule qui ouvre au Voyage d’entre les Mondes, la Merkaba. Son point central est le Coeur de l’Arbre-Mondes, l’Axis Mundi que le Cœur parcourt dans le silence pour atteindre au point de l’éveil où Tout Est. Car Tout devient. Le Point Zéro ainsi nommé par les sciences quantiques.
Les symboles circulent sur la Terre et changent de forme. Mais l’essence de leur être jamais ne se modifie. En chacun elle miroite l’infime et éternelle Voie du Ciel. Il ne tient qu’à vous de respirer l’immanence de son souffle en votre pré-cieux sanctuaire solaire où Le Tout prend racine et chaque instant croît !
Clair Éther, le 22/02/2025
Si la fatigue me tue …
La Terre est actuellement inondée de grandes giboulées de lumière. Le torrent est intense et remue toute la lie des mers et des rivières. Ce qui était caché sous la surface limpide, maintenant alors paraît. Et l’obscure lie des profondeurs recouvre la surface de la Terre, comme la boue, celle de l’eau remuée.
Cette boue de l’ombre est gorgée de peurs et de violences. Et nous épuise. Elle correspond à la conscience collective profondément alourdie par toutes ces pensées de sombre matière.
Pour se libérer et se nettoyer de cette boue de l’ombre, 3 actions simples à accomplir :
1) Comme prendre une douche quotidienne, je nettoie chaque matin les énergies denses dans toutes les directions du temps et je fais appel au Gardien de la Lumière. Il est ce divin que je porte en mon Coeur. Son nom est Amour gravé en lettres d’or dans tous les textes sacrés reçus par le prophète, le visionnaire, le mystique, le disciple de la voie. Par le mouvement et le rythme des formes et des couleurs, l’artiste le donne à voir aux regards de chair, à entendre par la musique qui ordonne le silence des sphères.
2) Par le lien ainsi tissé, je ressens les énergies de l’univers dans toutes les cellules de mon corps. Et je vibre alors avec sérénité, joie et compassion à leurs fréquences. Une simple lucide et volontaire pensée de reliance suffit à m’y connecter.
3) Une parabole Cherokee :
Un jeune garçon va voir son grand père :
J’ai deux loups en moi et je me sens déchiré. L’un m’appelle à la paix, l’autre à la colère. Que faire grand père ?
– » le loup que tu nourris est celui qui t’accompagne chaque jour ».
Ce que je cultive en moi se reflète dans ma vie. Là où mon intention se pose, mon âme se sustente. Telle est la loi de l’Uni-vers lequel je tends de tout mon Coeur.
Je fais alors appel au discernement pour faire les bons choix dans les soins que j’apporte à ma vie, à mon corps, à toutes les nourriture terrestre que je lui offre. Je choisis également avec attention mes amitiés, mes rencontres, et les informations dont j’alimente mon esprit.
Et ainsi, je nourris le loup qui me mène à la plénitude légère et à la transparence du coeur.
Clair Ether, le 08/03/2025
