Lorsque les désirs des hommes
Divergent de la volonté divine
Le chaos émerge
Certains se recueilleront
D’autres se rebelleront
Les temps ne sont plus aux vaines paroles
Mais à l’action réfléchie et ordonnée en soi.
Car c’est par ce double mouvement, l’envol
Conjoint de Raison et Harmonie, que la Loi
Des cieux se mire en notre humble demeure
Et en toute science et sapience, éclaire le Cœur.
Car c’est en l’homme nu que veille le Temple
Et pour que vienne y poindre sereine Lumière
C’est hors de toute certitude que le chemin ample
Voit poindre la clarté de toute nouvelle ère.
Laisser advenir, croître l’étincelle du don
Qui ne demande qu’à naître là, au plus profond.
C’est alors en chacun que l’âme du monde
Vient paraître et se recueillir en une voix
Pour que la voie émerge en son lieu clair, l’onde
Subtile, limpide, juste, de l’action qui voit.
Ainsi Lucidité se montre aux hommes vrais
Qui jamais ne faillissent, ne quittent le pur tracé.
Et encore, pour le bien des mondes, ils accomplissent
Leur noble tâche en levant très haut leurs paumes lisses
Dont l’œil grand ouvert observe Celui qui voit.
De l’échange sacré, l’homme se libère de son poids
Et d’un monde vide du Grand Tout, devient âme
Pleine des caresses du Ciel, du sel de la Terre.
Notre Grande-Mère à tous est l’épouse céleste
Qui ne peut régner au sein du vaste temple
Et ordonner en toute chose harmonie leste
Si l’homme en son cœur ne l’accueille, ne la contemple.
Pour qu’advienne le temps doux des semailles étoilées
Il doit laisser germer sans paraître voilé.
Car pour naître ici en toute grande profondeur
Il ne peut que suivre sans jamais se lasser
Le charme du son pur accompagné de l’heure
Attendue et rendre son poing farouche, blessé
Au silencieux pardon en lui-même accompli
Dans le creux mûr de l’âme à la plume assoupie.
Ainsi les virages longs s’éveillent bien haut
Et clament le chant lent des paroles de chair
De l’ellipse polaire dont Ciel revêt la peau
Vibrant sciemment comme musique pendulaire.
L’Équilibre se fait au prix de la perte mais
En toute mesure bien au-delà se crée.
Reçu de l’Archange Michel,
Le 18 avril 2019 à 4h.45 du matin
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Publié par Clair Ether
Deux chemins forment l’empreinte de ma démarche qui à mes yeux, dansent à l’unisson : le spirituel et l'artistique. Ces voies simples ont commune racine : la recherche de la connaissance de soi. Elle permet l’accès à une autre réalité où le matériel et le spirituel convergent. Aussi, je considère écriture et peinture sous le même sceau de l’art, matrice première visant à l’accomplissement de chacun.
J’écris et je peins pour le plaisir de faire naître des émotions en moi, pour l'autre et laisser l'âme de l'univers pointer sa plume pour venir se cristalliser sur ma toile, sur ma page, dont elles sont le vivant réceptacle de l’Intime.
J’écris, je peins également pour laisser s'entrouvrir le voile entre les mondes et que circulent vers nous les Forces Divines, empreintes d'amour, de joie, de paix. Résonances sacrées dont il nous est imparti de raviver l'Unité dans le quotidien de notre cœur avec persévérance, avec patience.
La peinture à l'huile est ma technique préférée. Elle offre une peau de lumière vivante, vibrant aux intensités de la couleur permettant l'amplification de tous nos sens. La couleur, juste mesure de l’image, est d’égale puissance dans toute Écriture. Harmonies du sens et du son la transportent en ce battement doux du cœur ouvert aux instants muets de la Source. Purs instants de l’éphémère dont ma main à l’écoute retranscrit le plus léger mouvement en des paroles muettes.
Il s’agit là de laisser place à la naturelle fécondité de l’univers et de faire silence en soi pour accueillir le Don. Écouter la Lumière qui filtre par cette voie ouverte suffit à la rendre joyeuse. Cette émotion posée, elle désire demeurer, immobile, dans le creuset de l’instant sacré.
La nature m’enseigne ce que me révèle l’ombre de sa clarté. Elle est la Sentinelle, la blanche déesse qui poursuit le chemin des mondes et ne se pose jamais, car jamais ne meurt. Tendrement, elle est en devenir et suit, à la mesure de cette douce croissance, le geste appliqué du bonheur à suivre la lenteur. Une lenteur lente qui pense un jour s'épanouir sur de plus amples rivages, des miroirs portatifs où batifolent les larmes et les rires, une pincée de sable, l’ellipse du soleil, le ferment précieux de la terre qui vibre si bien sous le fort écho du ciel.
Namasté !
Clair Ether, Peintre-poète de l'Archange Mickaël,
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